(CIO Mag) – La révolution digitale peut apporter des réponses à des préoccupations concrètes des populations. C’est pourquoi, le think tank (Re)sources accorde une attention particulière à l’impact du numérique sur le développement en Afrique. Cette année, think tank (Re)sources analyse à la loupe l’apport du numérique dans l’accès aux services essentiels en Afrique. Si cette analyse concerne les pays en développement de manière générale, elle se concentre plus sur l’Afrique pour plusieurs raisons. Sur le continent, plusieurs solutions numériques pourraient permettre par exemple aux 300 millions de personnes en manque d’eau potable d’y avoir accès. L’assainissement, l’énergie, la bancarisation… autant de secteur dans lesquels le numérique aiderait l’Afrique à faire des bons qualitatifs. Car, selon le think tank (Re)sources, « les technologies digitales sont des outils d’aide à la décision qui permettent de faire des choix informés ». Ce qui permet de « prioriser les actions à mener en fonction des territoires », poursuit le think tank (Re)sources.
Le numérique, accélérateur du progrès
En permettant de nouveaux usages et en offrant de nouveaux services, le numérique permet d’accélérer le progrès. Sur le continent, des applications permettent aujourd’hui de cartographier par exemple, des points d’eau ou de signaler des défaillances au niveau des infrastructures. Sur un continent où le développement du mobile est trois plus rapide que sur les autres ; le développement d’applications et autres solutions technologiques sont des vecteurs de progrès permettant à l’Afrique de rattraper son retard sur les autres continent au monde. Le think tank (Re)sources retient à cet effet le M-PESA, une innovation de Safaricom dans le secteur bancaire et qui est considéré comme la plus grande innovation de ce secteur cette dernière décennie. Même avancée notée dans le secteur de l’énergie avec le M-KOPA, kit d’achat de panneau solaire pour des consommations domestiques.
Les Big data comme outils de planification par excellence
Les solutions numériques permettent de libérer d’énormes informations dont le traitement peut aider à renseigner les réels besoins des populations. « Les données numériques permettent de disposer d’informations considérables à jour et très précises sur les pratiques des habitants d’un territoire », rappelle le think tank (Re)sources. Les big data sont ainsi « un levier pour aider les pouvoirs publics à répondre aux défis de l’urbanisation croissante des villes du sud et de l’accès aux services de base », soulignent les analyses de think tank (Re)sources. Aussi, précisent-elles qu’il urge de penser des modèles économiques adaptés au contexte africain. Ce contexte est marqué, selon think tank (Re)sources, par des innovations collectives et collaboratives. « L’Afrique est le continent où l’on inventera, avec le digital, l’économie de la fonctionnalité », soutient (Re)sources qui fait remarquer cette forme d’économie reste pour l’instant difficile à inventer dans les pays du nord, organisés autour de l’économie de la propriété.
Pour le think tank (Re)sources, les experts du numérique doivent désormais apporter des éléments de compréhension à la révolution digitale dans l’accès aux services de base. Ce qui est possible par des expériences concrètes et l’implication des populations qui sont à la fois bénéficiaires et actrices de cette transformation numérique du continent.