(Cio Mag) – Quelle motivation a bien pu pousser des personnes à venir saboter, dans la nuit du mardi dernier, aux environs de 21h, l’antenne relais de Sotelma Malitel de Nibka, une localité située à 18 km de Tombouctou ?
Alors que les populations, coupées du reste du pays du fait de ce sabotage, sont encore à s’interroger sur les motifs réels d’un tel acte, les techniciens de l’entreprise, eux, devront parer au plus pressé pour remettre en marche cette antenne qui dessert la ville de Tombouctou. La tâche s’avère délicate, car les dégâts causés par les saboteurs sont considérables.
Selon l’Essor, ces personnes qui sont arrivées sur les lieux à bord de deux véhicules pick-up Toyota, ont démonté le système d’alimentation de l’antenne relais et sont reparties avec 16 panneaux solaires, 48 batteries, 1 régulateur solaire de 48 volts et 2 boitiers de jonctions. Un préjudice qui fait que la ville est désormais coupée de toute communication.
Du reste, cet acte de sabotage soulève l’épineuse question de la sécurisation des infrastructures de télécommunications dans cette zone, comme l’a expliqué Issiaka Traoré, le directeur général de la Sotelma Malitel, à la police et aux forces de sécurité.
