Mohamadou Saibou, Dg ESMT : “Aucune école ne peut donner à 100 % toutes les compétences”

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  • 15 novembre 2017
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(CIO Mag) – Il faudrait revoir de toute urgence l’offre de formation dans les écoles pour mieux l’adapter aux nouveaux métiers du digital. C’est en substance l’appel du directeur général de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT). Mohamadou Saibou (photo) qui prenait part à l’atelier de Jokkolabs sur la question estime que les étudiants doivent être sensibilisés à la révolution en cours. Seulement, pour lui, « aucune école ne peut donner à 100 % toutes les compétences ». « Tout ne peut pas s’apprendre dans les salles de classe », argumente-t-il, en invitant le public à allier théorie et pratique notamment par l’intermédiaire des incubateurs comme le CTIC Dakar, les enseignements en ligne ou encore les partenariats. Un domaine qui est le cœur de métier de Edacy qui « se positionne entre les entreprises et les écoles de formation en offrant une plateforme d’échange avec des cours en ligne », comme l’explique un des responsables présents au panel sur les nouveaux métiers du numérique. A en croire les participants, une telle initiative est plus qu’essentielle pour les étudiants dans la mesure où elle leur permet d’avoir le contact avec le millier de l’entreprise pour s’octroyer un emploi à la sortie de l’école.

Par ailleurs, un focus a été fait sur la géomatique, une science qui émerge au Sénégal, mais pas encore très bien mise à contribution par les pouvoirs publics. Le spécialiste de la discipline à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, Docteur Labaly Touré, note qu’elle est « très développée au Canada », tout le contraire dans nos pays. Et pour preuve, ce membre du plan national de géomatique donne l’exemple des conflits qui se jouent au niveau du foncier du fait simplement de l’absence d’une cartographie foncière pertinente. Autre situation soulevée par le président de la commission formation de l’association sénégalaise des professionnels de la géomatique, les inondations à répétition au Sénégal avec leur lot de morts et de désagréments. D’après lui, une bonne cartographie aiderait à éviter ces drames tout comme des portails des communes participeraient à éclairer davantage les populations sur les choix à faire dans leur quotidien. Le docteur Labaly Touré dit constater que ce sont des opportunités d’emploi pour tous ces jeunes sortis des écoles et qui attendent d’être recrutés alors que « la demande se fait de plus en plus sentir ». En plus d’interpeller les collectivités locales, il invite l’Etat central à se numériser davantage et conduire le processus de transformation digitale que promet la révolution numérique.

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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