Nigeria : vers le lancement du naira stablecoin, une cryptomonnaie pour faciliter les transactions financières

La Banque centrale du Nigeria a annoncé le lancement, au mois de février prochain, du Nigeria naira stablecoin (cNGN), une cryptomonnaie conçue pour stabiliser la valeur constante et faciliter les transactions courantes.

(Cio Mag) – Après le e-Naira, le Nigeria s’apprête à lancer une autre monnaie numérique. Il s’agit de Nigeria naira stablecoin (cNGN), une cryptomonnaie qui sera alimentée par l’Africa stablecoin consortium (ASC), composé d’experts financiers et de la blockchain.

Le Nigeria naira stablecoin (cNGN) sera lancé deux ans après le « e-Naira », la principale monnaie numérique du pays. Cette nouvelle monnaie servira de complément à celle lancée en octobre 2021. Sa particularité se situe au niveau de son interopérabilité. Selon Coinbase, un site internet spécialisé en cryptomonnaie, le stablecoin constitue une passerelle entre les cryptomonnaies et les devises fiduciaires. « Il est ouvert, international et accessible tous les jours, à tout le monde sur internet 24 heures sur 24 », explique le site.

Réduction des formalités

Cette monnaie numérique est adaptée aux transactions courantes grâce à sa compatibilité avec plusieurs blockchains publiques. Elle contribuera à réduire les formalités administratives et les coûts élevés lors des transactions. « Cette avancée ouvre la voie à des transactions financières instantanées, reliant de manière transparente l’économie dynamique du Nigeria aux marchés internationaux et offrant une efficacité sans précèdent dans les interactions financières nationales et mondiales », explique l’Africa stablecoin consortium dans son communiqué.

A travers le Nigeria naira stablecoin (cNGN), le consortium s’engage « à améliorer la sécurité et la fluidité des interactions financières » qui offriront aux Nigérians un moyen sécurisé et conforme d’effectuer des transactions sur l’échiquier international.

Enock Bulonza

Journaliste spécialisé dans les TIC et la santé. Passionné par les technologies émergentes. En tant que correspondant de Cio-Mag dans la région des Grands lacs africains, je suis chargé de couvrir les développements technologiques et de fournir des informations précises et pertinentes sur ces sujets.

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