L’actualité de l’opérateur Telecom Orange n’est pas seulement marqué par l’éventualité d’un rapprochement (ou d’une fusion) avec Bouygues Telecom. Il y a aussi la cession de ses parts dans Orange Ouganda à Africell, entreprise avec laquelle un accord a été obtenu et annoncé le 19 mai par le groupe français. Cette cession étonne plus d’un et soulève des questions : Orange va-t-il raccrocher en Afrique ? Selon Jeuneafrique.org, Orange rappelle, dans un communiqué, que cette transaction – dont le montant n’a pas été divulgué – s’inscrit dans “une stratégie d’optimisation [de son] portefeuille d’actifs”. Le groupe de télécoms s’empresse toutefois d’ajouter que “l’Afrique et le Moyen-Orient restent une priorité stratégique”. Quoi qu’il en soit, ajoute le site d’information en ligne, la cession de cette filiale en difficulté (-15,4% d’abonnés perdus entre 2011 et 2013) dans un pays où le secteur télécoms est morcelé entre cinq opérateurs, confirme que l’opérateur français, longtemps à l’offensive sur le continent, a clairement entamé une réévaluation de ses positions africaines. Et surtout qu’il n’est pas fermé à l’idée de se débarrasser de ses filiales les moins rentables.