(CIO Mag) – La présidentielle sénégalaise arrive à grands pas. L’élection est prévue le dimanche 24 février. Mais d’ici là, les candidats à la candidature vont devoir passer le filtre du parrainage pour espérer poursuivre la course. Et c’est tout l’enjeu. D’où les nombreuses sorties des protagonistes du scrutin pour faire entendre leur voix. Après la conférence de presse du collectif des candidats de l’opposition, c’est au tour de la société civile de prendre la parole.
Les 7 personnalités cooptées pour observer la vérification des listes déposées par les différents candidats font état d’un flou presque total autour du logiciel mis au point pour la validation des signatures d’électeurs. Le professeur Babacar Gueye et ses camarades n’y sont pas allés par quatre chemins lors de face à face avec la presse lundi à Dakar. “Nous n’avons aucune information sur ce logiciel de traitement des données”, ont clairement fait savoir les observateurs.
“C’est le Conseil Constitutionnel qui a choisi un prestataire qui lui a fait un logiciel. Aujourd’hui, nous ne sommes pas en mesure de dire quoi que ce soit sur ce logiciel. Nous ne savons pas comment le logiciel a été paramétré et comment on l’utilise”, pointe la société civile non sans appeler à des rectificatifs. Entre autres recommandations, elle préconise de donner la possibilité aux candidats qui le souhaitent de vérifier les détails des motifs de rejet, de formuler des réclamations avant la publication de la liste des candidats, comme le rapporte La Tribune dans sa livraison de ce matin.
Elimane, Dakar