(CIO Mag) – L’assaut fiscal au Niger a été tel que le géant français des téléommunications ne pouvait plus le supporter. Ainsi, après plusieurs mois de supputations, Orange installé dans ce pays décide de plier bagages. L’opérateur de téléphonie confirme qu’il va faire ses cartons. Une information donnée par le Sénégalais Alioune Ndiaye, directeur exécutif du groupe pour la région Afrique et Moyen Orient. En visite au Mali, l’ancien directeur général de Sonatel a pu rencontrer le président Ibrahima Boubacar Keita.
C’est lors d’une conférence de presse qu’il confirme ce que tout le monde pensait déjà : le départ d’Orange du Niger. Cela devrait être acté dès qu’un accord est trouvé avec un éventuel repreneur, a glissé Monsieur Ndiaye en osant une petite comparaison entre l’environnement malien des télécoms et celui du Niger.
Dans le premier, “il y a plus de téléphones actifs actifs au Mali que de Maliens. En contrepartie, le Mali est aussi le pays où l’Etat récolte plus de recettes taxes, de droits de douanes. C’est un système vertueux”, croit savoir Alioune Ndiaye, tandis qu’au Niger, on a pris “le contraire du système vertueux”.
La Tribune Afrique ne donne aucun nom, mais assure, en reprenant l’ancien patron de Sonatel, que plusieurs propositions ont été faites, mais pour le moment, aucun choix n’a été arrêté. “Nous sommes en train de chercher un repreneurpour que l’activité continue et que les emplois soient préservés”, confie Monsieur Ndiaye.
Elimane, Dakar