(CIO Mag) – L’implantation des équipements des opérateurs télécoms en vue de couvrir l’intégralité du territoire national a encore fait l’objet d’une plainte. Dans celle-ci, le collectif des habitants de Soclogbo, localité située dans la commune de Dassa-Zounmè à plus de 200 km de Cotonou, a exprimé son inquiétude face à l’exposition des populations aux effets des champs électromagnétiques des pylônes des sites radioélectriques installés par Spacetel Bénin, Moov Bénin, Bell Bénin Communication et Bénin Télécoms.
Comme les précédentes, cette plainte a été traitée avec diligence par l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste du Bénin (Arcep-Bénin). Vendredi dernier, ses agents se sont rendus à Soclogbo afin de rassurer les populations. Pour y parvenir, il a fallu procéder à des mesures dans des endroits situés à proximité des pylônes. Selon les résultats, les équipements pointés du doigt ne présentent pas de danger pour les populations. “Le niveau d’exposition des populations est largement inférieur aux seuils fixés par la réglementation en vigueur en République du Bénin”, peut-on lire sur le site de l’Arcep.
Poursuivant, le document ajoute que les plaignants et leurs représentants “ont eu droit à des explications sur les valeurs des seuils retenus par le décret N° 2015-490 du 07 septembre 2015 portant protection des personnes contre les effets des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques de 0 à 300Ghz”.
Qu’à cela ne tienne ! Ce n’est pas la première fois que les installations des opérateurs GSM sont au centre de polémiques entre les populations et l’Arcep-Bénin. Le 5 juillet 2016 au siège de ladite institution, les actions concrètes menées pour protéger la population contre les rayonnements non ionisants (RNI) étaient au menu d’une rencontre avec les Associations de consommateurs partenaires (ACP). Cela, en prélude à la deuxième édition des séances de sensibilisation que les ACP devaient effectuer à travers tout le pays. Les échanges avaient alors permis aux deux parties d’être au même niveau d’information. Six mois se sont écoulés, et voici l’Arcep-Bénin de nouveau face à une énième plainte.
Anselme AKEKO