(CIO Mag) – L’ancien directeur général de l’Agence de l’informatique de l’Etat (ADIE) du Sénégal n’y va pas par quatre chemins : la désignation des membres du Conseil National du Numérique aurait dû se faire par appel d’offres. “Je pense que, les critiques d’ailleurs qui viennent du Net relèvent essentiellement cette problématique. Moi, je dois dire que l’appel à candidature devrait être aujourd’hui la règle partout dans un certain nombre de choix au niveau public, voire privé. L’appel à candidature est une bonne pratique”, a dit l’enseignant-chercheur qui a notamment servi à l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP).
Invité sur la radio dakaroise, iRADIO, Tidiane Seck (photo), diplômé d’un doctorat en Physique de l’Université Paris XII, en France, a regretté le fait que la culture de l’appel d’offres ne soit pas “consacrée dans l’administration sénégalaise”. “Il y a eu beaucoup de débats sur la manière de choisir les uns et les autres, ne serait-ce que le régulateur des télécoms, la question est posée, de la même manière, à ce niveau-là. Le choix et un certain nombre de choix devraient, de façon définitive, au Sénégal, passer par cette méthode qui a fait ses preuves partout.
Le Conseil National du Numérique, prévu par le Plan Sénégal Emergent et plus tard, dans la Stratégie Sénégal Numérique 2025 et dont la composition a été officialisée dernièrement, “permet de renforcer le cadre de concertation et d’échange et contribue à l’élaboration de politiques, programmes et stratégies de développement du numérique, mais également conseille l’autorité gouvernementale dans ses orientations et prises de décisions”, précisait le ministère de l’Economie numérique. Non sans ajouter que cet “organe consultatif de haut niveau demandé par les acteurs”, “permet également d’appréhender les nouveaux enjeux et défis liés à la transformation numérique des entreprises”, notamment.
Elimane, Dakar