(CIO Mag) – Quatre (4) membres de la direction de MTN en Ouganda ont été expulsés du pays depuis le début de l’année, rapporte l’Agence française de presse (AFP). Il s’agit du Français Olivier Prentout, de la Rwandaise Annie Bilenge Tabura et de l’Italienne Elsa Muzzolini dont l’expulsion a été annoncée fin janvier, suivie de celle du directeur général, Wim Vanhelleputte (photo). De nationalité belge, ce dernier a été conduit à l’aéroport le jeudi 14 février 2019 par la police. Il y était en poste depuis juillet 2016, après avoir passé six années (2009-2015) à la tête de MTN Côte d’Ivoire.
Soupçonnés de fraude fiscale sur les appels, ces hauts responsables de MTN Ouganda sont considérés par Kampala comme « une menace pour la sécurité nationale ». En juillet 2018, exploitant un faisceau d’indices, les services de renseignement ougandais ont pénétré de force le principal datacenter de l’entreprise, à la recherche de preuves. En vain.
Selon AFP, MTN est déterminé à trouver un terrain d’entente avec les autorités ougandaises afin de régler ce différend.
Fin janvier, le président ougandais Yoweri Museveni et le directeur exécutif de MTN Group, Rob Shuter, s’étaient rencontrés à Davos. Cela n’a pas empêché la police ougandaise de procéder à l’expulsion de Wim Vanhelleputte.
Anselme AKEKO