(CIO MAG) – La deuxième édition des Ecityzen days s’est ouverte vendredi à Lomé. A Woélab, des acteurs de la société civile, journalistes et technophiles ont entamé des échanges autour des enjeux de la data. Pour cette deuxième édition, Woelab voulait poser les bases d’un tink tank panafricain afin de lancer de créer un réseau de réflexion pour la promotion de l’usage de la data et de l’open data. L’idée est de permettre au continent africain de ne pas « subir » la révolution des données mais de s’y préparer et d’en tirer meilleur profit.
Les panels de cette deuxième édition portent sur le datactivisme, l’opendata, le datagouv, l’intelligence artificielle, les IOT etc…. Dans la logique de la première édition, Woelab a rassemblé des acteurs de différents acabits, histoire de créer une plateforme d’échange entre ces différents acteurs. Startups, datajournalistes, société civile ont l’ambition de se projeter dans l’Afrique de demain à l’ère du tout numérique afin de penser des solutions et des possibilités adaptées au continent.
Ramener la révolution des données et celle du numérique en générale dans le contexte africain, trouver le moyen de faire passer le message de l’urgence. Et pour cela cette deuxième édition est considérée comme un retour d’expérience des différents acteurs. Présents à Lomé, Seth Gnavo, jeune béninois de 21 ans aura partagé sa passion pour l’Intelligence artificielle à travers plusieurs projets… D’autres startups évoluant dans le domaine du databusiness ont aussi partagé avec les participants leurs data business modèles.
La question de la paternité des données, les enjeux de l’intelligence artificielle sur la race humaine, l’éthique dans la révolution numérique ont été de grands points de débat. De quoi démystifier les questions qui taraudaient l’esprit des participants.
Souleyman Tobias