(Cio Mag) – L’unité de toutes les forces de défense et de sécurité dans le continent est une nécessité aujourd’hui pour convaincre la criminalité née de l’internet. Le sujet a réuni d’ailleurs depuis quelques jours une trentaine de pays africains. C’est l’un des défis selon les participants à la conférence internationale sur la cybercriminalité qui se tient à Dakar, la capitale sénégalaise, quelques mois seulement après les SecurityDays de Ciomag.
Les questions de sécurité préoccupent une bonne place dans les discussions et autres débats à ce qui est convenu d’appeler l’Académie du Fbi. Les enjeux résident dans l’anticipation sur les nouvelles problématiques sécuritaires à l’échelle mondiale, renseignent les documents. Cette rencontre sur initiative de l’Association Nba/Na symbolise l’urgence de la coopération qui regroupe à Dakar des professionnels de la sécurité de trente pays d’Afrique pour quatre jours. En ligne de mire, le terrorisme, le blanchiment d’argent, la cybercriminalité, les crimes organisés, entre autres, sont les différentes thématiques qui font l’objet de plusieurs présentations à travers des panels.
Le président de la commission d’organisation, le commandant Issa Diack estime que « la méconnaissance tout comme la négligence poussent certaines personnes à adopter des comportements irresponsables. Il a indiqué que la constante est que nul n’est censé ignorer la loi. Cette loi qui régie les infractions liées à la cybercriminalité ». Le commandant la section recherche de la gendarmerie est convaincu que « les réseaux sociaux doivent être utilisés de façon responsable. Que ce soit la Police ou la Gendarmerie, d’énormes efforts ont été consentis pour équiper des unités spécialisées afin de faire face à ce nouveau type de criminalité », a déclaré le commandant Diack.
Il a saisi l’occasion pour appeler les populations à faire un bon usage des réseaux sociaux qui constituent « une richesse extraordinaire ». Le ministre des Forces armées du Sénégal qui a présidé la rencontre s’est félicité de l’initiative. Pour Augustin Tine « ces quatre jours d’échanges vont permettre aux pays membres de combiner leurs efforts en vue d’une meilleure lutte contre le terrorisme. Le défi aujourd’hui, c’est la collaboration entre tous ces pays qui sont menacés. C’est tout l’intérêt de cette rencontre à laquelle des hauts cadres de la sécurité prennent part à Dakar », précise le ministre Augustin Tine.
Joe Marone, Dakar