(CIO Mag) – Robert Mueller, a fait preuve de beaucoup de détermination et d’enthousiasme dès les premières heures de sa nomination par le ministre adjoint de la justice américain. L’ex patron du FBI, la police fédérale, a fait savoir qu’il attend avec “impatience” que l’affaire du piratage de comptes de responsables du parti démocrate lors de la dernière campagne présidentielle “soit classée”. Il devra s’attacher avec son équipe à enquêter sur le rôle présumé de la Russie. En clair, il s’agit de faire la lumière sur les liens entre Moscou et et la campagne de l’actuel occupant du bureau ovale. Son choix ne fait pas l’unanimité comme on pouvait le penser aux Etats-Unis. Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, s’est exprimé lundi dernier sur le sujet lors de son briefing quotidien :”Il n’y a pas besoin d’un procureur spécial” pour superviser l’enquêté déjà ouverte sur les interférences russes pour favoriser le président républicain selon certains. Toutefois, d’un point de vue général, la nomination de Robert Mueller a été saluée par les démocrates et les républicains.
Le choix de l’ex directeur du FBI fait suite au limogeage de James Comey à la tête de la police fédérale. Certains observateurs y voient une tentative de saboter l’enquête déjà en cours par Donald Trump qui pourrait être compromis par ses relations avec le Kremlin. Et les dernières révélations du New York Times faisant état d’une tentative d’obstruction de la justice par le président des USA qui aurait demandé à Monsieur Comey de ne pas enquêter sur son premier conseiller à la sécurité nationale ne facilitent pas les choses. Le procureur spécial nouvellement nommé est-il facile à manipuler ? Non, du tout selon lemonde.fr. Nos confrères décrivent un homme qui a fait la preuve à la tête de sa capacité à tenir tête aux politiques. Ils en concluent qu’il peut afficher des états de service exempts de reproches. On apprend à lire l’article du Monde que celui qui l’a nommé pour superviser l’enquête sur les présumés liens de Trump avec le Kremlin, le ministre adjoint de la justice, Rod Rosenstein, avait travaillé sous son autorité au département de la justice sur des affaires de corruption il y a deux décennies. Le travail de Mueller pourrait-il aboutir à la “mise en accusation”, impeachment, comme on dit ? On verra ce que cela va donner.