Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et la République Démocratique du Congo, par le biais du ministère du numérique, s’engagent à renforcer leur collaboration dans le secteur du numérique à travers la vulgarisation du Code du numérique. Un engagement pris à l’issue d’un échange entre les deux parties, ce mardi 9 mai à Kinshasa.
(Cio Mag) – A l’issue d’une audience avec le ministre national du numérique Désiré-Cashmir Kolongele, la représentante du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en RDC, Mme Angèle Dikongue-Atangana, a expliqué que leurs échanges s’est inscrit dans le cadre de leur collaboration portant sur la mise en place d’un système numérique « avec des identifications uniques et autres en faveur des élections, et surtout aussi à la faveur de l’identification générale de tous les citoyens du Congo et de tous ceux-là qui résident au Congo, y inclus les réfugiés apatrides. »
L’agence des Nations unies pour les réfugiés appuie les efforts du ministère en logistique dans le domaine du numérique, dans la « logistique et, dans une moindre mesure, financier », a précisé Mme Dikongue. Dans le même cadre, elle a annoncé la venue du directeur questions numériques pour le HCR, basé à Copenhague, en République Démocratique du Congo, courant de la semaine prochaine. Sa visite dans la capitale congolaise sera l’occasion de faire un point sur la poursuite de la collaboration entre l’Agence onusienne et la RDC après la promulgation du Code du numérique en mars.
Vulgariser le Code du numérique
Après cette promulgation le ministère du numérique s’est engagé à vulgariser ce texte qui régule le secteur et détermine les droits et obligations des fournisseurs des activités et services numériques. Il a sollicité ainsi le HCR « par rapport à cette vulgarisation mais aussi par rapport au partage de l’expérience de HCR sur l’identifiant unique », a déclaré la représentante du HCR en RDC, ajoutant que « la mission technique qui arrive la semaine prochaine pourra amplement aider le Congo à s’outiller sur cette question-là ».
