A l’occasion de la Journée internationale des femmes célébrée chaque 8 mars, Cio Mag et son partenaire Smart Data Power produisent une étude listant des femmes africaines influentes et actives sur Twitter particulièrement dans le domaine de l’Intelligence artificielle (IA). Dirigeantes, entrepreneures ou développeuses, ces femmes sont à la base de projets qui méritent d’être suivis de près.
(Cio Mag) – L’intelligence artificielle continue d’être au devant de la scène et les femmes africaines dans le domaine des technologies saisissent l’occasion de chaque casting pour présenter et offrir ce qu’elles ont de meilleur. Elles innovent et encouragent l’innovation. Elles dirigent des entreprises qui permettent tant aux femmes qu’aux hommes d’exprimer leur potentiel. Elles concourent ainsi à secourir les sociétés et à les faire évoluer.
Au cours d’une interview, Muthoni Wanyoike, une forte présence africaine dans le secteur a dépeint l’essence de son empreinte dans l’IA.
« Ma vision et la raison pour laquelle je continue à travailler dans l’IA, c’est parce que je vois l’IA comme un catalyseur, et comme une opportunité pour nous de résoudre les problèmes africains, de résoudre nos défis quotidiens, que ce soit les soins de santé, la congestion, ou la planification ».
Comme elle, de nombreuses femmes africaines ont compris à quel point elles peuvent être utiles pour leur continent. Elles contribuent à la confirmation de la présence féminine dans les technologies, bien qu’encore sous représentées.
A l’Ouest, au Centre, au Nord ou à l’Est de l’Afrique, certaines se font ambassadrices de l’IA sur la toile et rassemblent d’importantes communautés.
La collaboration entre Cio Mag et Smart Data power a permis de produire un classement de quelques-unes parmi les plus suivies sur Twitter.
Ces femmes sont classées selon leur score d’influence résultant d’une combinaison de plusieurs facteurs. Notamment la densité de leur communauté (nombre de followers), leur utilisation récente de Twitter (date du dernier tweet ou retweet), la notion d’activité (moyenne mensuelle d’acquisition de followers) et le taux d’attraction (le follow ratio).
L’Afrique anglophone est majoritairement représentée.
Parmi elles, sept profils illuminent le tableau de l’intelligence artificielle sur la toile.
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Eloho Omame (Nigéria)
Elle se définit comme un mélange d’entrepreneure et de Tech woman dont le but est de faire évoluer la richesse et le capital des femmes africaines, notamment grâce aux nouvelles technologies.
Selon elle, « les femmes sont sous-exploitées dans le leadership, la technologie et l’entrepreneuriat en Afrique ». Raison pour laquelle, elle s’est engagée à accroître l’influence des femmes et leur accès au capital dans quatre grands domaines : technologie, finances personnelles & création de richesse, carrière & leadership, et entrepreneuriat.
Par le biais de FirstCheck Africa, un fonds providentiel qu’elle a cofondé, elle compte investir dans la prochaine génération d’entrepreneurs à forte croissance en Afrique au stade de l’idéation.
Eloho se déploie également dans le mentorat grâce à ses programmes personnels de mentorat individuel où elle aide les professionnels et les entrepreneurs axés sur la mission et axés sur l’action dans le domaine de la technologie, à naviguer dans des rôles de leadership pour la première fois, à cultiver leur développement personnel et professionnel.
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Rebecca Enonchong (Cameroun)
Serial entrepreneure spécialisée dans les nouvelles technologies, elle a fondé plusieurs entreprises et incubateurs pour aider les entreprises et les entrepreneurs à se développer dans les TIC. Elle ne se présente plus, la Banque mondiale la considère comme un poids lourd du hight-tech en Afrique. Elle a toujours figuré dans les palmarès d’influence.
Elle est fondatrice d’ ActivSpaces, le Centre africain pour la technologie, l’innovation et l’entreprise au Cameroun, AppsTech et I/O Spaces , un incubateur pour la diaspora africaine aux États-Unis. Elle est également membre fondatrice de l’African Business Angel Network (ABAN) et présidente du conseil d’administration d’AfriLabs .
Pour Rebecca, la technologie est l’un des secteurs capables d’avoir un impact maximal avec un minimum d’investissement.
Elle est l’exemple par excellence que veulent suivre de nombreux jeunes intéressés par les TIC dans son pays. Elle se dit disposée pour ce qui réussiront et pas que pour l’élite. Elle veut atteindre « ceux qui ignorent même qu’ils ont tout pour être entrepreneurs ».
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Stéphanie Charbonnier (Gabon)
Passionnée d’IA et de technologies, Stéphanie œuvre également pour la solidarité et l’écologie au Gabon.
A travers son association le Lions Club Libreville-Ogooué, elle souhaite notamment mettre la technologie au service du développement des jeunes.
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Neema Nduma (Tanzanie)
Elle est l’une de celles qui a plusieurs cordes à son arc : conférencière, entrepreneure, bloggeuse. Elle est notamment repérée pour faire partie des jeunes Talents d’Afrique subsaharienne par l’UNESCO. Ses travaux et conférences portent surtout sur la place des Femmes dans l’IA et dans la Science.
Neema est titulaire d’un doctorat en sciences et ingénierie de l’information et de la communication. Elle se considère comme une passionnée par la recherche et l’éducation en particulier pour les filles » et elle est la fondatrice de BakiShule une application qui vise à empêcher l’abandon scolaire.
Elle organise des formations et des ateliers gratuits axés sur l’inspiration et l’exposition des filles dans la science des données, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle
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Charlette Désiré (Ivory Coast)
Virtuose de l’IA et du digital, Charlette est à la fois entrepreneure et cheffe de l’entreprise BACE Group spécialisée dans l’IA. Laquelle fournit des services de reconnaissance faciale à l’aide de l’intelligence artificielle pour la vérification d’identité en ligne. Elle est également co-auteure de l’AIBook, un livre sur les impacts de l’IA et de la Tech dans la finance.
Cette diplômée en génie électronique et logiciel est également certifiée en science des données et en apprentissage machine. Elle est « passionnée de l’utilisation de la technologie au cœur de l’innovation commerciale » collabore avec les organisations « qui plaident fortement en faveur de l’équilibre entre les sexes dans l’écosystème technologique ».
Elle se considère comme « une femme d’affaires qui résout des problèmes et qui est passionnée par l’utilisation de la technologie au cœur de l’innovation commerciale.
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Cynthia Mulenga (Zambie)
Comme son pseudo Twitter l’indique, Cynthia est une véritable reine du développement web. Elle est membre de plusieurs réseaux liés au développement de la Tech et de l’IA en Afrique, notamment le Asikana Network basé sur le mouvement des #womenintech.
Professionnellement elle se décrit comme une cheffe d’équipe et cheffe de produit expérimentée dans le domaine des logiciels, avec une expérience avérée dans le secteur des technologies de l’information et des services.
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Imane Benjelloum (Maroc)
Responsable des admissions Afrique à l’ESCA de Casablanca, une école privée de management, Imane a aussi un fort intérêt dans l’IA et la Tech de par son rôle à la Direction Développement et Transformation Digitale de cet établissement.
Télécharger l’étude complète : ICI
Présentation Smart Data Power
Smart Data Power rend la masse de données présentes sur Twitter intelligentes et intelligibles, notamment en les croisant avec l’Open Data démographique, économique, environnementale, etc. La méthode : un savant mélange de Data Science et d’analyse humaine. Contrairement au Big Data, Smart Data Power se concentre sur la qualité, la précision et la vérification des informations contenues dans les biographies comme dans les tweets ou retweets. Cela permet ainsi d’identifier et d’inviter pour n’importe quel compte des profils ultra qualifiés, des middle aux tops influenceurs, et d’augmenter sa visibilité pour lui permettre de réussir sa communication d’influence. En d’autres termes, de prendre, ou reprendre le Pouvoir sur les Data.