Au Togo, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques (ARCEP) dispose désormais d’un outil de contrôle de la qualité des services des opérateurs de téléphonie mobile. Il s’agit du centre de contrôle et de supervision inauguré mercredi 24 juin 2021 par le ministre de tutelle, Cina Lawson.
(Cio mag) – Le Centre de contrôle et de supervision de la qualité de service (Quality of Service – QoS) permettra au régulateur de faire la veille en temps réel de la disponibilité, la qualité des réseaux, des appels aboutis ou échoués, la disponibilité de la connexion ou encore de la couverture des réseaux. Ces données permettront à l’ARCEP d’évaluer le respect des cahiers des charges des opérateurs.
« Cette infrastructure, tout en renforçant les capacités de contrôle du régulateur, va permettre à notre pays, non seulement d’accroître la résilience de son écosystème, mais d’assurer également un confort aux usagers des communications électroniques mobiles, conformément aux objectifs définis dans Togo Digital 2025 », s’est réjoui le ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale, Cina Lawson.
Le Centre de contrôle et de supervision de la qualité de service confère une autonomie à l’ARCEP qui n’aura plus besoin d’atteindre que les opérateurs lui signalent d’éventuels dysfonctionnements dans leurs services. Car, la plateforme OMC-R utilisé est « un dispositif directement relié, sans intrusion et risques en termes de sécurité, aux plateformes des opérateurs qui permet d’extraire, de façon automatique et quasiment en temps réel, les mêmes données dont ils disposent », informe le régulateur.
Pour le Directeur Général de l’ARCEP, Michel Yaovi Galley : « c’est un changement de paradigme qui marque un tournant décisif et historique dans la régulation au Togo en ce sens que les données transmises par la plateforme OMC-R, sont celles extraites directement des plateformes des opérateurs. Elles sont donc crédibles et fiables et ne peuvent, par conséquence, souffrir d’aucune contestation ».
En se dotant de ce centre de contrôle, l’ARCEP assure elle-même sa digitalisation. Ceci, conformément à son Plan stratégique 2021-2023. L’ambition étant la dématérialisation des mécanismes de vérification et de contrôle de la qualité des services et de la couverture des réseaux mobiles, explique le régulateur.
Souleyman Tobias, Lomé