Le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias et le secrétariat aux technologies de l’information et de la communication (SETIC) ont présenté, ce week-end, les plateformes numériques développées pour répertorier les compétences numériques des Burundais.
(Cio Mag) – Dans le cadre du programme de digitalisation des services publics, le ministère de la communication, des technologies de l’information et le secrétariat aux technologies de l’information et de la communication (SETIC) ont développé des plateformes numériques uniques. Ces dernières contribueront à répertorier les compétences numériques des Burundais. Une stratégie qui vise à impliquer les talents locaux dans la construction de l’écosystème numérique du pays. « Ces outils serviront de base de données de tous les compatriotes avec des compétences numériques afin de les impliquer dans la digitalisation de l’administration publique », a précisé Guylan Ikaze, informaticien au SETIC.
Maximiser les recettes publiques
Parmi ces outils, on note « la plateforme de collecte des données du parc informatique des institutions publiques ». Une solution qui vise à assurer une bonne collaboration des institutions du pays dans la gestion. Une innovation qui pourrait aider le Burundi dans la lutte contre la corruption et la maximisation des recettes publiques. Le mise en place de ces outils marque un pas important franchi après la mise en place d’un plan directeur de digitalisation des services étatiques. Des avancées qui s’inscrivent dans le cadre du projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (PAFEN), financé par la Banque mondiale pour accompagner la transformation de l’économie numérique de ce pays d’Afrique de l’Est.
Notons que le secrétariat exécutif des technologies de l’information et de la communication (SETIC) est un organe étatique sous la tutelle du ministère des TIC, chargé de coordonner et de suivre tous les projets et programmes visant la mise en œuvre de la politique nationale des TIC au Burundi.
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