Cameroun: Douala abrite la 4é édition des Universités d’Afrique et de la diaspora ouverte aux startups

  • 15 août 2017
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(Cio Mag) – Le promoteur de cet événement n’est autre que Ferdinand Nana Payong, Très connu dans les milieux du marketing et de la communication. L’événement annoncé en conférence de Presse se tient du  27 Octobre au 3 Novembre 2O17 à Douala. Les startups sont au cœur de cette édition des universités d’Afrique et de la diaspora. Les jeunes pousses de la ville de Buéa, surnommée silicon mountain, seront les invités d’honneur pour cette année. Ils vont animés en compagnie d’autres startups venues de toutes les dix régions du Cameroun, pendant trois jours, un espace qui leur est dédié et baptisé ” la saga des startups”. Ce qui permettra de valoriser leur génie. L’idée, c’est de vanter la créativité des jeunes camerounais qui pourrait attirer des investisseurs. Car, « il y a un vivier et les bailleurs peuvent venir investir, passer des accords  avec les jeunes camerounais », explique le promoteur Ferdinand Nana Payong. Cette 4é édition, selon ce dernier, va déboucher sur la création d’un hub sous-régional d’accompagnement des  entreprises et des startups, et de mise en relation.

Le thème central de cette 4é édition des Universités d’Afrique et de la diaspora qui s’ouvre le 27 Octobre prochain dans la capitale économique du Cameroun (Douala) est: “Cybersécurité: enjeu prioritaire pour le développement du numérique en Afrique”. Cette édition s’annonce particulière parce qu’elle verra la participation des génies de l’ombre qui n’ont pas eu assez d’occasion pour apparaître sur la scène Tech avec leurs innovations. En effet, beaucoup de startups camerounaise sont restées inconnues ou évoluent  à l’ombre, par manque de fora pour s’exprimer ou montrer aux pouvoirs publics et autres décideurs leurs inventions. Des inventions qui méritent bien sûr des appuis financiers pour se développer afin de valoriser la créativité camerounaise et la mettre au service du public.

Nana Payong permettra , promoteur des Universités d’Afrique et de la diaspora

« Chaque jour, il y a près de 200 000 attaques dans le monde. Il y a des solutions de contre-attaque, mais on ne peut pas rester théorique », explique Nana Payong. Ils seront près d’une vingtaine  d’intervenants (experts, chercheurs, chefs d’entreprises) provenant d’une dizaine de pays d’Afrique centrale, de l’Est, de l’Ouest et d’Europe qui viendront partager leurs expériences lors des conférences, ateliers ou de l’école thématique, et des formations à l’instar d’Ingrid D’Halluin, camerounaise de la diaspora qui va animer deux modules sur le web-journalisme et les réseaux sociaux, et des experts venus du Kenya qui vont exposer sur l’exemple du Mpesa, monnaie électronique très en vogue dans cette partie de l’Afrique.

Grâce à un partenariat avec l’Institut national polytechnique de Toulouse,  des experts de grands laboratoires, des grandes structures comme Airbus qui sont au centre de la problématique de la sécurité seront de la partie pour échanger sur la base des situations concrètes rencontrées par des banques, des compagnies d’assurances et faire en  sorte que ceux qui ont envie d’avancer sachent qu’on peut continuer d’avancer en ayant des garanties, indique le promoteur.

Après Paris en 2016, les Universités d’Afrique et de la diaspora, à leur 4é édition, se donnent pour vocation de servir de pont entre la diaspora et les entreprises locales, particulièrement les jeunes pousses du numérique. L’une des attentes est que les entreprises et les institutions prennent conscience de l’intérêt exceptionnel du numérique.

La session 2017 des Universités d’Afrique et de la diaspora suscite déjà d’engouement. Cette nouvelle trouvaille de Nana Payong permettra  à plus d’une  personne de comprendre les enjeux de l’économie numérique et surtout l’avenir des startups.

 

Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun

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