(CIO Mag) – Les internautes qui fréquentent assez régulièrement les réseaux sociaux se posent la question de savoir pourquoi les administrations camerounaises se connectent à pas de tortue, sinon pas assez sur les réseaux sociaux ? De quoi ont-elles peur ? Qu’est-ce qui freinent leur engagement, alors que le Président de la République, Paul Biya, a instruit toutes les structures gouvernementales de s’arrimer au TIC, parce que à l’ère de l’ouverture au numérique tel que le chef de l’Etat a demandé, il est important de communiquer et surtout bien communiquer, se faire connaitre et se faire comprendre. Le contenu pose-t-il un problème ou tout simplement il manque dans les services publics camerounais des personnes assez outillées pour convaincre les chefs de département à s’ouvrir aux réseaux sociaux ? Ou enfin, les structures en charges de l’économie numérique ne vont pas vers ces services pour des propositions concrètes ou alléchantes ? Une pléthore de questions peut être posée lorsque sur Facebook on trouve seulement quelques administrations publiques qui ont ouvert des pages pour s’adapter à la modernité qui a pour nom « réseaux sociaux ».
Partout, les Camerounais se donnent à cœur joie aux réseaux sociaux, plus régulièrement à Facebook pour s’informer, se divertir et même poster des images. Toutefois, s’il n’existe aucun texte, aucune consigne officielle sur les abonnements aux réseaux sociaux, quelques initiatives pointent du nez. Notamment, celles de la délégation régionale d’un ministère dans le département du Wouri (Douala), ou d’une administration centrale basée à Yaoundé. Petit bémol, ces pages sont vides de contenus. Les informations sont vieilles. Aucun message de sensibilisation, même pas de vidéos sur les cérémonies de cette administration publique. Les administrations de souveraineté où les internautes attendent voir de très bonnes informations sur le Cameroun sont elles aussi absentes. A l’exemple du ministère du Tourisme.
Au bout des doigts, on peut compter quelques administrations camerounaises qui disposent d’un site assez fourni et riche, et surtout actualisé. Exemple : la communauté urbaine de Douala, avec ses nombreuses manifestations publiques qu’organise l’hôtel de ville. On y trouve de belles plages. Quelques citadins n’hésitent pas à demander des informations utiles pour les doualais.
Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun
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