(CIO Mag) – 1er septembre 2017 – 1er septembre 2018. Voici plus d’un an que le Gouvernement camerounais a lancé l’opération de portabilité des numéros de téléphonie mobile sous la coordination de l’Agence de régulation de télécommunication (ART). Aujourd’hui personne n’en parle. Pourtant, pour de nombreux acteurs, la portabilité apparaît comme une opération qui va booster la concurrence entre opérateurs télécoms (Orange Cameroun, MTN Cameroon et Nexttel), au profit des consommateurs.
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Pour rappel, c’est le 31 janvier 2017 que les opérateurs ont signé, à Yaoundé, un protocole d’accord lançant les activités du Groupement d’intérêt économique pour la gestion de la portabilité mobile au Cameroun (GIE-PMC). Objectif : permettre aux opérateurs de travailler ensemble pour la mise en œuvre de la portabilité et faciliter la migration vers ce nouvel outil en coordonnant les échanges techniques entre opérateurs.
Lesquels ont investi 500 millions de FCFA chacun pour la construction d’un équipement technologique qui rendra possible la portabilité des numéros de téléphonie mobile. Pour les deux premières années (2017-2019), le GIE-PMC devrait être dirigé par Nexttel Cameroun.
Mais à l’observation, la portabilité ne fait plus courir les opérateurs, plutôt mus par la volonté de garder leurs clients. Selon une source, dans les différentes agences du pays, le personnel a suivi des séances de formation sur la portabilité et maîtrise le processus opérationnel.
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Dans leur majorité, les abonnés ont des téléphones qui prennent deux ou trois cartes SIM. Dans la foulé de l’annonce, nombreux espéraient que la portabilité leur offre la possibilité de greffer les trois comptes mobiles sur une carte SIM. En réalité, elle ne concerne que la migration d’un opérateur vers un autre sans changer de numéro.
Jean-Claude NOUBISSIE, Cameroun
