(CIO Mag) – La grosse problématique de l’optimisation fiscale chez les géants du numérique vue par la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI). Aux yeux de Christine Lagarde (photo), la pratique est “légitime jusqu’à un certain point”. Une position exprimée dans une interview que l’ancienne ministre de l’économie de la France a accordée au journal Les Echos. Preuve que le sujet n’est pas le plus préoccupant au regard des enjeux actuels, l’avocate et femme d’affaires considère que “la taxation n’est pas le seul sujet sur la table” puisqu’il y a “le déséquilibre lié à la constitution d’un oligopole sur la gestion des données”.
Et comment donc “faire bouger les lignes”, lui demande le journal ? Mme Lagarde répond que “ce n’est pas en allant vers un démantèlement des Google, Baidu et autres que l’on arrivera à un nouvel équilibre favorisant l’arrivée de nouveaux entrants” avant d’ajouter que “ce qui valait pour Microsoft ne vaut pas nécessairement aujourd’hui”. Toutefois, la patronne du FMI reconnait qu’il y a “incontestablement un problème qui rappelle tout le débat sur les entreprises “to big to fail” en matière financière il y a dix ans”.
Elimane