Dikabo Mogopodi, une scientifique au service des femmes au Botswana

Dikabo Mogopodi, une femme scientifique engagée dans l’accompagnement des femmes et filles dans l’entrepreneuriat en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) au Botswana.

(Cio Mag) – Dikabo Mogopodi est titulaire d’un doctorat en chimie analytique de l’Université du Botswana. Elle intervient comme chercheuse à l’Institut du Botswana pour la recherche et l’innovation technologiques. Elle est également membre du conseil d’administration de l’Académie des sciences du Botswana (BAS), une structure étatique qui joue un rôle consultatif sur la qualité de la science auprès du gouvernement de ce pays d’Afrique australe.

Mentorat des filles

Membre de plusieurs réseaux professionnels, Dikabo Mogopodi oriente certaines de ses actions et ses réflexions dans l’accompagnement des femmes et filles en Sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM). « Je suis la secrétaire générale et fondatrice de la branche du Bostwana de l’Organisation des femmes scientifiques pour le monde en développement (OWSD-BW). Je soutiens les activités scientifiques dans les écoles secondaires au Botswana. »

Cette structure lui a permis d’organiser des séminaires scientifiques axés sur l’accompagnement des étudiants de troisième cycle avec des conférenciers de renommée internationale, dont Lisa Shufro rédactrice en cheffe et fondatrice de TEDMED, Géraldine Richmond, Chaire présidentielle en Sciences et professeure de chimie à l’Université de l’Oregon des Etats-Unis d’Amérique ainsi que The Conversation Africa.

« Notre plateforme soutient les femmes et les filles en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM). Mon implication dans plusieurs organismes scientifiques et un certain nombre de projets de recherche m’ont valu beaucoup d’attention et d’exposition sur la scène scientifique mondiale. En 2016, je suis devenue associée de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques dans laquelle j’ai suivie une formation en gestion des produits chimiques pendant environ 3 mois en Europe », affirme l’enseignante. « Je suis tout à fait favorable au mentorat des filles et je sais que lorsque les filles voient plus de personnes comme elles, elles sont plus susceptibles de croire que la poursuite de la science est possible », ajoute-t-elle.

En tant qu’ambassadrice de Next Eistein Forum, elle compte renforcer ses capacités dans le domaine de la propriété intellectuelle et la communication scientifique « pour mieux participer à l’accompagnement des femmes au Botswana, à travers la mise en place des projets d’autonomisation et de promotion des initiatives des femmes œuvrant dans les sciences technologie, ingénierie et mathématiques », renchérit-elle.

Enock Bulonza

Tech Journaliste et correspondant de CIO MAG en RDC

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