« Le rapatriement du siège de l’Union africaine des télécommunications (UAT) en République Démocratique du Congo » figure parmi les priorités de la République Démocratique du Congo qui vient de prendre les rênes du conseil d’administration de cette institution chargée de promouvoir la connectivité entre les pays du continent. Cette annonce a été faite par le ministre des postes, télécommunications et numérique, Augustin Kibassa Maliba, à l’occasion de l’ouverture de la 25ème session ordinaire du conseil d’administration de cette institution.
(Cio Mag) – La 25ème session ordinaire du conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications, tenue à Kinshasa, a mis en avant les ambitions de la République Démocratique du Congo, récemment investie de la présidence de ce conseil d’administration. Selon le ministre des postes, télécommunications et numérique, cette ascension au conseil d’administration de cette institution témoigne d’une reconnaissance significative du pays par ses pairs.
Réaliser les objectifs de l’Agenda 2063 de l’UA
Avec ce poste stratégique, M. Kibassa souligne que la RDC continuera son engagement à collaborer avec ses homologues africains « pour trouver des solutions idoines à travers des échanges, des réflexions permettant à harmoniser nos cadres politiques et stratégiques afin de réaliser les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ». Une autre ambition du pays, qui vient de prendre les rênes de l’UAT, est de jouer un rôle clé dans « la promotion et le soutien des initiatives visant à améliorer les infrastructures de télécommunications » à l’échelle continentale, a ajouté le ministre.
Avec un taux d’accès à Internet estimé à 22% pour l’ensemble de sa population, la République Démocratique du Congo prend la direction de cette institution clé dans un contexte marqué par d’importants efforts déployés par le pays pour faire du numérique un levier de développement et de croissance économique.
Depuis 2019, la RDC dispose d’un plan national du numérique, un document exhaustif définissant la politique du pays en matière de technologies de l’information et de la communication. De plus, un ministère dédié à l’économie numérique a été fusionné avec celui des postes et télécommunications dans le nouveau gouvernement pour plus d’efficacité.
