(CIO Mag) – Aussitôt après le mea culpa de Michael Flyn largement relayé par la presse internationale, Donald Trump a fait un nouveau tweet pour laver son ex-conseiller à la sécurité nationale. Pour le président américain, les actions de son ancien homme de confiance étaient “légales” pendant la campagne. ” Il n’y avait rien à cacher “, écrit le milliardaire en expliquant qu’il a ” dû le limoger parce qu’il a menti au vice-président et au FBI “. Mais plusieurs connaisseurs du dossier relèvent que Trump, en faisant ce tweet, avoue sans s’en rendre compte qu’il était donc au courant que Flyn avait fait de fausses déclarations au FBI. Conclusion : le patron de la Maison blanche était-il lui aussi dans le coup ? C’est ce qu’a semblé insinué l’ex-directeur de l’éthique au sein de l’administration, Walter Shaub, également sur Twitter De son côté, Trump qui ne veut éviter toute compromission a nié toute collusion avec la Russie.
Lire aussi” Piratage de la campagne présidentielle américaine : Obama averti dès l’été 2016
Ce samedi, l’on a fait état d’un rebondissement tonitruant dans l’enquête sur un possible piratage de la dernière campagne présidentielle aux Etats-Unis par la Russie. Flyn, l’ex-conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump a non seulement reconnu qu’il a menti au FBI en faisant de fausses déclarations sur son implication, mais également, accepté de coopérer avec la justice. A en croire le site de RTL, l’ancien lieutenant-général a plaidé coupable devant un juge fédéral. Il aurait obéi aux instructions d’un très ” haut responsable ” de la galaxie présidentielle et d’après les médias américains, il ne s’agirait rien d’autre que de Jared Kuschner, le mari d’Ivanka Trump, la fille de l’actuel locataire de la Maison blanche. ” J’accepte l’entière responsabilité de mes actes “, a reconnu Michael Flyn qui a eu des contacts avec l’ambassadeur de Russie, Sergei Kisliak, bien avant la campagne électorale et la victoire de Donald Trump.
Lire aussi” USA : le piratage de la dernière présidentielle est plus grave qu’on ne le croit
En clair, le procureur accuse Flyn d’avoir entravé l’enquête ultrasensible sur une possible connivence entre Trump et Moscou pour influencer son élection par ses omissions et fausses déclarations. L’ex- conseiller à la sécurité nationale du président républicain qui a admis dans un communiqué ses “graves erreurs ” est la quatrième personne proche de Donald Trump à être mise en cause dans l’enquête conduite par Robert Mueller. Que dira-t-il de plus à la justice ? Se fixera-t-il des limites ? En tout cas, son témoignage pourrait compromettre sérieusement le mandat du 45e président des Etats-Unis d’Amérique. Les révélations de Michael Flyn ont été d’une telle gravité qu’elles ont fait chuter Wall Street. Le Dow Jones a baissé de 1 % avant de réduire ses pertes. L’hostilité que le lieutenant-général avait pour Hillary Clinton était trop manifeste durant la campagne. Il ne cessait de demander son emprisonnement, rappelle RTL.