(CIO Mag) – C’est finalement Thales qui a eu gain de cause. Pour 4,8 milliards d’euros, le spécialiste de l’électronique de défense a raflé la mise à Atos, également en course pour l’acquisition de Gemalto. Leader européen du Big Data, de la cybersécurité, et des supercalculateurs, Atos proposait un paiement en numéraire au prix de 46 euros par action Gemalto. Soit 4,3 milliards d’euros pour racheter le géant des cartes SIM en difficulté.
Des parts de marché à conquérir
Mais voilà. Depuis dimanche, annonce la presse française, la décision de Gemalto a basculé en faveur de Thales. Ouvrant une nouvelle page pour le duo français Thales-Gemalto sur les contrats juteux de cybersécurité et de sécurité digitale. A travers cet accord, ce sont donc de nouvelles parts de marché à conquérir qui se profilent sur le secteur de la sécurité numérique en plein boom.
Accélérateur de croissance
Sécurisation des passages en douanes ; sécurisation des données des établissements financiers, des opérateurs télécoms ; sécurisation des cartes SIM ; enrôlement des électeurs avec de la biométrie, etc. : les opportunités sont énormes. De quoi réjouir Patrice Caine, PDG de Thales, qui perçoit le mariage Thales-Gemalto comme un accélérateur de croissance.
A tout le moins, cette opération est saluée par les investisseurs mais pas seulement. Des hommes politiques français tels que Christophe Castaner, délégué général de La République En marche, l’ont également bien accueillie. Les marchés boursiers aussi.
Anselme AKEKO
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