Stratégie Sénégal Numérique 2025 : OPTIC demande la mise en place du comité de suivi

  • 2 juin 2017
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(CIO Mag) – L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) se félicite de la mise en place de la Stratégie dite “Sénégal Numérique 2025”. Pour Optic, cela ne fait aucun doute. C’est une politique qui va aider au développement de l’économie. Mais, pour ce faire, Antoine Ngom (photo) et ses collaborateurs estiment que le comité de pilotage devrait être acté très rapidement pour conduire la stratégie qui “revêt plusieurs opportunités pour le secteur privé local ou communautaire ” comme “l’actualisation du cadre juridique des télécommunications “pour permettre l’émergence de nouveaux acteurs dans les télécommunications”, Toutefois, la “principale menace à la réussite du nouveau plan se situe au niveau de son pilotage”. L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication dit constater que “le pilotage prévu n’est toujours pas mis en place et nous craignons des actions dispersées, inefficaces, non coordonnées”. Lors d’une rencontre avec la presse ce jeudi pour faire le point sur l’actualité du secteur, le président de l’organisation en compagnie de deux membres du bureau a regretté le fait que les autorités tardent encore à mettre sur pied le comité de pilotage dont l’une des premières tâches, “au delà de la planification, de la mise en place des dispositifs et moyens de mise en oeuvre, sera la mise en place du Conseil National du Numérique”.

L’appel d’offre qui a vu le recrutement de trois nouveaux Fournisseurs d’Accès à internet (FAI) au Sénégal que sont Arc Informatique, Waw et Africa Access a aussi été passé en revue au cours du face à face avec la presse. Ce recrutement a coïncidé avec la revue d’une partie des textes législatifs et réglementaires qui ont fait passer l’activité du régime de licence au régime d’autorisation.” Les attributaires de licences ont pu être basculés au régime d’autorisation après plusieurs plaidoyers notamment celui de notre organisation”, a expliqué Monsieur Ngom qui dit relever que “ces attributaires ont déjà versé à l’Etat la somme de 950 millions CFA pour l’acquisition de ces licences”. “Il faudra maintenant, à défaut de leur retourner cet argent, le transformer en avoirs pour l’acquisition des fréquences nécessaires à leurs activités de FAI”, plaide-t-il non sans porter à la connaissance de l’opinion que “nous sommes en train de mener le plaidoyer pour que les cahiers des charges qui leur ont été soumis soient renégociés et que les coûts des fréquences soient revus”. Optic précise que ses principales attentes résident dans la baisse substantielle des barrières à l’entrée pour les nouveaux acteurs. Pour les professionnels des TIC, “nous ne devons pas perdre de vue l’objectif qui est de garantir un meilleur accès à Internet à une plus grande partie de la population. Nous devons donc nous concentrer sur le meilleur moyen de rendre les technologies disponibles pour le plus grand nombre et non un moyen de tirer un profit financier de l’installation de ces nouveaux acteurs”, plaide Antoine Ngom.

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