(CIO Mag) – Le budget 2018 du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Économie numérique a été arrêté à la somme de 15 milliards 388 millions 696 mille FCFA lors de son examen samedi 02 décembre 2017 par les députés à l’Assemblée nationale. Son montant étant de 4 milliards 229 millions 391 mille 020 FCFA à la dernière législature, il enregistre une hausse de 11, 159 milliards FCFA et 263, 85 % en valeur relative.
Cette hausse est principalement consécutive à l’intégration du secteur de la communication (organes de presse publique et la Maison de la presse) au ministère des Postes et des Télécommunications, à la suite du dernier remaniement ministériel intervenu en septembre dernier. Ce budget a été défendu par le ministre Abdoulaye Bibi Baldé, dans un face à face entre le ministre de la communication et les parlementaires. Une occasion de poser le débat sur le nouveau code de la presse.
Lire aussi” Sénégal : les télécoms pourraient contribuer à l’émergence du pays selon l’ambassadeur de France à Dakar
Certains députés ont demandé à Abdoulaye Bibi Baldé où est-ce qu’il en est avec le décret d’application du nouveau Code de la presse ; code qui a été voté en juin 2017. « C’est une urgence de mettre en marche le nouveau code de la presse pour éviter les dérives et autres dérapages notées dans la presse mais aussi développer les entreprises qui évoluent dans le secteur », font remarquer les intervenants.
Lire aussi” Sénégal : qui est Abdoulaye Bibi Baldé, le nouveau ministre des Télécommunications?
Le ministre Abdoulaye Bibi Baldé, en réponse, dira qu’un comité de rédaction des décrets d’application a été mis en place : « C’est une question de mois pour régler définitivement le problème du nouveau code de la presse. Le code a été voté, promulgué, il reste maintenant ces décrets pour permettre aux acteurs des médias de vivre. Baldé estime également que le code va permettre de revoir la convention collective qui régit le secteur des médias au Sénégal.
Joe Marone, Dakar