(CIO MAG) – Plusieurs experts présents lors de la Semaine internationale des télécommunications (ITW) récemment tenue à Atlanta aux Etats unis, se sont accordé sur l’importance des investissements dans les infrastructures de fibre terrestre pour permettre la croissance de l’économie numérique en Afrique, rapporte une note délivrée par les organisateurs.
Investir dans la fibre optique est une nécessité majeure pour booster la trésorerie digitale des nations africaines s’il faut croire les propos rapportés de ce rendez-vous. En effet, plusieurs spécialistes présents au cours de cet évènement ont étalé leur expertise sur les facteurs clés du développement de l’économie numérique en Afrique en axant les discussions sur le développement du réseau terrestre. Lequel est essentiel pour la croissance de cette économie de tous les pays du continent.
« Notre objectif immédiat est de nous assurer que nous avons la fibre optique dans les tours, les fibres optiques dans les écoles, les établissements de soins de santé et d’autres agences gouvernementales, la fibre optique dans les quartiers d’entreprises / entreprises et avec une densité pouvant atteindre 1 km de la majorité des villes). Citoyens à Lagos. Nous envisageons d’avoir une densité de réseau dans laquelle plus de 60% de la population se trouve à moins d’1 km d’accès par fibre optique avec le déploiement prévu », a déclaré Funke Opeke , PDG de Mainone à cette occasion.
Il a également rappelé que dans la ville de Lagos, 2500 km de fibre sont déployés en plus de 1000 autres en cours d’extension, dans le but de permettre la transformation numérique.
Pour Patrick Christian, analyste principal chez Télégeography par exemple « l’étude des tendances mondiales montre que l’Afrique conserve sa position de région en croissance la plus rapide en termes d’utilisation d’Internet, même si les volumes de données restent choquants. Plus bas que les autres parties du monde ».
Il ont également souligné l’importance du rôle joué par les fournisseurs de contenu tels que Google, Microsoft et Facebook dans la conduite du trafic Internet et l’espoir que leur trafic sur le continent augmentera avec la croissance de l’économie numérique africaine. On s’attend à ce que plus de contenu commence à résider et à être échangé en Afrique, ce qui apportera des avantages considérables à l’écosystème.
Aurore Bonny