Le câble 2Africa, l’un des plus grands projets de câble sous-marin au monde a été posé, ce 21 septembre, aux larges de la côte de Moanda, contrée située au bord de l’océan atlantique. Cette action est l’œuvre du consortium 2Africa composé d’opérateurs de télécommunication Orange RDC & Airtel Congo RDC, réunis au sein de l’alliance Mawezi RDC SA.
(Cio Mag) – Bonne nouvelle pour le continent. Le projet de câble sous-marin 2Africa a atteint une phase importante dans son installation. Après sa pose à Port-Saïd en Egypte, à Pointe Noire en République du Congo et à Nacala au Mozambique, il vient d’être posé sur la côte de Moanda en République Démocratique du Congo.
Cette avancée marque un pas de plus dans la lutte contre la fracture numérique en Afrique. Ce projet permettra de connecter « plus de trois milliards de personnes à travers l’Afrique, l’Asie et l’Europe. Sur le plan économique, en plus du transfert des données, la pose de ce câble créera littéralement des nouvelles opportunités commerciales » sur le continent.
Améliorer l’accès à internet
La République Démocratique du Congo fait toujours face à la fracture numérique. Dans ce pays, l’accès à la connexion reste un défi majeur. Entre 2021 et 2022, le taux de pénétration d’internet était de 17,6% de la population globale, dont la majorité vit dans les grandes villes du pays, telles que Kinshasa, Lubumbashi, Goma, Kisangani et Matadi.
Depuis 2019, les autorités congolaises sont engagées dans une course contre la montre pour faire du numérique, un levier de développement. La pose à Moanda, territoire situé dans la façade ouest de la RDC vient donc à point nommé. « Ce projet va permettre d’améliorer l’accès à internet haut débit et d’accélérer les ambitions du plan national du numérique », a déclaré Laetitia Molasoko, directrice générale de Mawezi RDC SA, issu de l’alliance d’opérateurs de télécommunication Orange RDC & Airtel Congo RDC.
Selon le communiqué du consortium, cette étape de la pose du câble sera suivie par celles de la construction de « la station d’atterrage et de son exploitation afin de faire profiter tous les acteurs de l’internet de ces capacités internationales additionnelles ». Une responsabilité qui incombe à l’alliance des opérateurs de télécommunication.
A LIRE : RDC : ce qu’il faut retenir du déploiement de la fibre optique