(CIO Mag) – L’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication est préoccupée par la situation du secteur. Pour l’OPTIC, la mise en place d’un Comité de pilotage est une nécessité. C’est pour permettre la coordination de toutes les actions et l’augmentation des chances pour la réussite du plan stratégique Sénégal numérique 2025. Le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC), Antoine N’gom a rencontré la presse ce jeudi. La structure qu’il dirige, dit-il, est partie prenante à toutes les étapes du processus d’élaboration de la stratégie Sénégal numérique 2025 adoptée en 2016.
Aux yeux de M. NGOM, la stratégie présente plusieurs opportunités pour le secteur privé d’où la nécessité de mettre en place un Comité de pilotage. « La principale demande que nous faisons pour le moment c’est la mise place de ce Comité de pilotage qui devrait être présidé par le Premier ministre et à partir duquel vont découler toutes les actions de ce plan », a-t-il déclaré.
Par rapport aux FAI (Fournisseurs d’accès Internet), M. Ngom salue l’initiative du régulateur consistant à lancer l’appel d’offres même si cela est arrivé tardivement.
Dans son argumentaire, M. Ngom a estimé que le ministère de tutelle ne dispose pas suffisamment de moyens pour exercer son rôle. « On n’a pas un ministère qui a la place, le poids qu’il devrait avoir pour pouvoir mener à bien les ambitions du Sénégal en matière de numérique ». Pour cela, il souhaite le rattachement du numérique au ministère de l’économie et des Finances ou de la Primature.
A propos de la numérisation de l’état-civil, le président de l’OPTIC est formel : « Les visas, les passeports numérisés et les cartes nationales d’identité n’ont pas été réalisés par le privé sénégalais, et on ne veut pas que l’état-civil nous échappe, c’est pour cela que nous nous battons », a-t-il assuré.
Joe Marone, Dakar