(CIO Mag) – Dans le cadre du projet dénommé Registre national des personnes physiques (RNPP), le Gouvernement ivoirien a initié la construction de 11 postes frontières qui seront tous dotés d’équipements adaptés et connectés.
« Cinq ont déjà été achevés dont un déjà inauguré. Celui de Doropo. Les quatre autres seront inaugurés à partir du 18 mars en même temps que le commissariat de Gbéléban. Il y a un poste frontière du côté de Mapleu à Danané, un autre à Sipilou, un autre encore à Nigouni, du côté de Tengrela et enfin un à Gbéléban », a révélé le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, « Invité de la rédaction » du Groupe Fraternité Matin du 1er mars 2019.
Face aux journalistes, M. Sidiki Diakité a ajouté que l’entreprise qui a en charge la collecte des données biométriques et digitales des personnes qui entrent et sortent du pays par l’aéroport, est liée à la Côte d’Ivoire par une convention qui lui confie également l’équipement de tous les postes frontières.
Grâce à ce projet, les étrangers entreront sur le territoire ivoirien avec un numéro d’identification. « Cela signifie qu’on prendra leur biométrie, leurs empreintes digitales. Et les données seront immédiatement transmises dans une base de données. L’étranger qui entre ainsi en Côte d’Ivoire pourra passer son séjour tranquillement », a déclaré le ministre de l’Intérieur.
Ainsi, le RNPP se présente comme un levier important pour la mise en place d’une stratégie qui permettra de maîtriser les flux migratoires et la sécurité des étrangers, mais pas seulement. Un Numéro national d’identification (NNI) unique sera attribué à chaque citoyen ivoirien via ce projet basé, selon le ministre, sur un système d’état civil moderne et efficace. Lequel permettra, dit-il, de juguler les insuffisances constatées dans la gestion administrative et sécuritaire, en particulier dans la déclaration à l’état civil.
Anselme AKEKO, Abidjan