Sénégal : des employés de l’Office du Bac en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les fuites

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  • 11 juillet 2017
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(CIO Mag) – L’enquête sur les fuites qui ont entaché l’édition 2017 du baccalauréat général au Sénégal va très vite. Après l’arrestation de trois individus dont un candidat qui aurait pu accéder aux épreuves via Whatsapp par la police de Diourbel, c’est au tour d’employés de l’Office du bac, organisateur de l’examen, de se voir gardés à vue. A en croire le quotidien sénégalais L’Observateur, un professeur et un président de jury également suspectés d’être impliqués dans l’affaire sont en train d’être auditionnés dans les locaux de la Division des Investigations Criminelles depuis hier. Aussi, on apprend que le directeur de l’Office du Bac, Babou Diakham (photo ) déjà entendu par les enquêteurs a été une nouvelle fois auditionné sur les fuites concernant les épreuves de Français et d’Histoire-Géographie qui ont été reprises ce lundi. Quant aux 19 personnes placées en garde à vue dès le début de l’enquête, L’Obs révèle qu’elles ont été déférées au Parquet et devraient être présentées au procureur de la République, Serigne Bassirou Gueye, aujourd’hui.

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Le 06 juillet dernier, la section de recherches avait fouillé l’Office du Bac. Sur place, les hommes en bleu avaient entendu le patron non sans épargner les ordinateurs passés au peigne fin. La plateforme numérique de la Gendarmerie qui avait en charge l’enquête sur le photomontage du Chef de l’Etat prend le dossier très au sérieux. En dépit des craintes, le directeur Babou Diakham, lors de sa conférence de presse, avait assuré qu’il y a de la “crédibilité dans notre système éducatif” en appelant “les enseignants, les élèves, les parents d’élèves et tous les Sénégalais qui peuvent aider les enquêteurs” à “se manifester. De son côté, le porte-parole du gouvernement a indiqué que tout sera mis en oeuvre pour que les auteurs des fuites soient identifiés et sanctionnés car il n’est pas acceptable d’après Seydou Gueye que des gens viennent saboter le précieux diplôme.

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Mais ils étaient beaucoup plus rapides et plus grands. Le peu de voitures qui circulaient encore étaient ultra sécurisées. C'est pourquoi la vitesse maximum autorisée avait été portée à 230km/h.

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