SITIC Africa – Canada : une première édition qui entend tenir toutes ses promesses

  • 6 juillet 2018
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(CIO MAG) – Réunir 450 participants dont la moitié, des Africains, en deux jours à Montréal, tel est le défi qu’entend relever le Salon international des technologies de l’information et de la communication Africa – Canada. Et pour une première édition, ce ne sera pas une sinécure, mais Karl Miville de Chene dit en être conscient. Il y a quelques temps que ce Canadien, associé dans un bureau de service conseil dénommé Consultations Contacts Monde, travaille déjà à la réussite du projet pour faire se rencontrer les 15 et 16 octobre 2018 des experts et délégations africains avec des acteurs du digital de son pays. Aujourd’hui, à en croire ce spécialiste du commerce international en déplacement à Dakar dans ce cadre, l’idée que l’Afrique présente des opportunités énormes en matière de TIC, ne se démontre plus.

Du manque d’intérêt à l’engouement pour l’Afrique

“Sur le continent, on retrouve une jeunesse brillante, diplômée, avec des compétences hor-pair dans le secteur digital”, se réjouit l’expert qui sillonne nos pays depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, de la Côte d’Ivoire au Sénégal en passant par le Burkina Faso. C’est en conduisant une mission en Tunisie l’autonome dernier que Karl Miville de Chene constate que “beaucoup d’organisations (…) ne connaissaient pas l’opportunité de ce qu’on a qualifié d’opportunités numériques africaines. Pour eux, c’était inconnu” jusqu’au jour où, à la suite de”plusieurs mois de travail pour démontrer que l’Afrique exploise numériquement, “on a réussi à générer de l’intérêt au point où 24 entreprises et organisations canadiennes nous ont accompagné à Tunis au mois d’avril” (Ndlr, SITIC Africa 2018).

Les grandes questions digitales de l’heure seront passées au peigne fin

Et pour féliciter la Tunisie de “ce généreux accueil”, Monsieur de Chene et son équipe ont décidé d’en faire le pays invité d’honneur de la première édition du SITIC Africa – Canada qui va mettre l’accent sur les grandes tendances de l’IT sur le continent. “Nous allons travailler autant sur les institutions financières que la mouvance des ressources humaines en passant par les industries des jeux électroniques, la transformation digitale, les fintechs, la santé digitale, la téléphonie mobile, le e-banking ou encore l’apport du commerce électronique comme “vecteur facilitateur pour l’exportation”, confie par ailleurs l’initiateur du forum selon qui “moult sujets supplémentaires” pourraient être également intégrés dans le programme qui se veut ouvert même si c’est une première édition avec un “budget limité”.

Le corps diplômatique africain au Canada va s’impliquer

Au delà de la Tunisie “qui promet d’amener une quarantaine de personnes dont le ministre en charge des technologies de l’information et de la communication, accompagné de banques et de différentes organisations”, il y aura le “Maroc très actif pour faire participer Maroc Digital”, le Sénégal “avec des rencontres à ce sujet la semaine prochaine pour voir qui sera le Chef de la mission”, la Côte d’Ivoire “aussi qui veut y aller”, le Togo, le Ghana, la Guinée, le Bénin, le Rwanda, l’Egypte, entre autres”. Et cerise sur le gâteau, le corps diplômatique africain à Montréal promet de “mettre en place une délégation”, du moins sur les trentaine-et-une représentations présentes à Ottawa, quinzaine ont déjà donné leur accord d’après le concepteur qui se dit “en bonnes mains et en bonne voie” ne serait-ce qu’avec la moitié du corps diplômatique pour une réussite du SITIC Africa – Canada.

Elimane, Dakar

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